Certains pays comme les Etats-Unis ont décidé de se lancer dans l’extraction du gaz de schiste, un gaz qui pourrait permettre de satisfaire les besoins énergétiques de la période « post-pétrolière ». Cependant, dans d’autres pays, l’extraction de cette ressource fait toujours débat. La raison ? Le gaz de schiste est une énergie fossile qui est extraite grâce à la fracturation hydraulique. En d’autres mots, on injecte un liquide en profondeur sous la terre pour fissurer et micro-fissurer la roche. Grâce à ces fissures, le gaz est libéré est peut être récupéré. Et le problème, c’est que cela présente des risques pour l’environnement.
Plus précisément, ce serait les nappes phréatiques qui pourraient être polluées et, lorsque l’on combine ces inconvénients ainsi que les coûts d’une telle exploitation (environ 3 millions d’euros par forage), on se demande s’il ne serait pas préférable de privilégier les énergies renouvelables et, plus particulièrement, les pompe à chaleur. En effet, la géothermie pourrait peut-être permettre un jour d’arriver à une vraie indépendance énergétique.
En effet, ces pompes à chaleur permettent, à l’heure actuelle, de profiter de la chaleur que le soleil offre à des milieux tels que le sol, l’eau ou encore l’air. Grâce à son système, la pompe à chaleur puise les énergies calorifiques dans le sol et les renvoie dans des pièces de vie afin de les chauffer via un chauffage par le sol par exemple. Du coup, grâce à cet outil, des économies d’énergie pourront être réalisées. En effet, les pompes à chaleur sont, en général, dotées du coefficient de performance (COP) qui tourne autour de 4 (entre 3,5 et 4,5 en général), ce qui veut dire que pour une unité de chaleur consommée, l’habitation en reçoit 4 en retour (pour un coefficient de performance de 4).
Donc, plutôt que de prendre des risques avec l’environnement en prenant du gaz de schiste, pourquoi ne pas se tourner tout simplement vers la géothermie qui est offerte via les pompes à chaleur ?
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