C’est un rapport de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) qui l’indique : d’ici dix ans, il se pourrait bien que le charbon (l’énergie de masse qui émet le plus de gaz à effets de serre dans l’environnement), devienne la première énergie mondiale. Le rapport indique en effet que d’ici cinq ans, le charbon rattrapera le pétrole et le dépassera d’ici dix ans.
Ce n’est assurément pas une bonne nouvelle pour notre environnement au moment où des études tentent de nous faire comprendre l’importance de nous tourner vers des énergies renouvelables. Par exemple, un rapport de la Banque Mondiale affirme que la température à la surface de notre globe pourrait augmenter de quatre degrés d’ici la fin du siècle, ce qui pourrait engendrer des conséquences importantes pour nous et, plus particulièrement pour les habitants du Sud à cause de fortes vagues de chaleur parcourant certaines régions.
Pour éviter cela, il faudrait réduire nos émissions de gaz à effets de serre qui sont actuellement à hauteur de 50 milliards de tonnes par an. Or, il faudrait qu’à l’horizon 2020 nous ne soyons plus qu’à 44 milliards de tonnes de rejet de gaz à effets de serre. Et ce n’est pas l’utilisation de plus en plus importante du charbon qui va aider à faire baisser ces émissions.
Plutôt que vers le charbon, c’est vers les énergies renouvelables qu’il faut se tourner aujourd’hui si l’on veut que nos petits enfants connaissent la terre où l’on a grandi. Actuellement, il existe déjà des techniques qui permettent de ne pas rejeter de gaz à effets de serre. C’est par exemple les panneaux photovoltaïques qui produisent de l’énergie grâce à l’énergie solaire. C’est aussi l’utilisation d’une pompe à chaleur qui prend l’énergie du soleil dans des milieux tels que le sol, l’air ou l’eau afin de permettre le chauffage de piscine ou le chauffage par le sol. C’est bien vers ces derniers produits qu’il faut se tourner et non pas vers le charbon ou le pétrole si l’on veut préserver l’environnement.
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