La taxe à 75% devrait être assouplie

La taxe à 75% voulue par le Président François Hollande risque d’être estompée par le Gouvernement. Pour rappel, l’imposition à 75% s’adressera aux contribuables ayant perçu des revenus supérieurs à un million d’euros en un an. Un impôt décrié par les plus riches et les chefs d’entreprise et jugé inefficace car il pousserait de nombreux ménages aisés à quitter la France.

La taxe à 75% devrait être assez réaménagée

A l’instar du doublement du plafond du livret A qui finalement ne sera pas appliqué immédiatement mais par hausses successives, le Gouvernement a du effectuer un léger pas en arrière et va donc uniquement imposer les revenus du travail à 75% à savoir les salaires et les primes. Ainsi tous les revenus provenant de l’immobilier, de la vente d’actions, ainsi que de stock options par exemple ne seront donc pas compris. De plus les contribuables en couple ne seraient concernés par cette tranche spécifique de l’impôt sur le revenu si les revenus communs (du travail donc) dépassent les deux millions d’euros.

Si les revenus sont toujours imposés à 75%, la taxe comprendra 67% d’impôt sur le revenu, 7,5% de CSG et 0,5% de CRDE. Le Gouvernement souhaite également appliquer cette formule à la tranche d’imposition des revenus compris entre 150 000 mille euros et 1 million d’euros et qui devraient être imposés à hauteur de 45%.

Quoi qu’il en soit, le Gouvernement met tous les moyens en oeuvre pour récupérer des fonds et atteindre son objectif de 3% du déficit pour 2013. Entre la chasse la chasse à la défiscalisation, la contribution exceptionnelle de l’impôt sur la Fortune, les contribuables aisés vont voir leur impôt s’alourdir de façon conséquente.

Les PME vont aussi devoir contribuer à l’impôt

De leur côté, les PME auraient du bénéficier d’un taux d’impôt sur la Fortune réduit, mais il n’en sera rien. L’IS (actuellement de 33%) devait être allégé pour les petites entreprises (15 ou 30% selon taille) et alourdi pour les grandes (35%). Cependant, l’Etat craint de devoir effectuer des dépenses publiques en raison de cela