Ce n’était (presque) plus un secret pour quiconque. Cela faisait plusieurs mois en effet que le bruit circulait, selon lequel des entreprises avaient arrêté leurs plans sociaux en raison des élections présidentielles, désirant remettre leur plan de sauvetage à après la campagne. Que va-t-il se passer, alors que M. Hollande vient à peine de recevoir ses fonctions?
Une trêve électorale logique
Ce n’est pas la première fois que le phénomène est constaté. Certes, la crise actuelle que traverse une majeure partie de nos économies occidentales n’a pu arrêter les plans sociaux et les exemples d’Arcelor ou de Lejaby sont toujours présents pour nous le rappeler, mais il est clair que depuis l’intensification des élections, il y a eu moins de plans sociaux comparé à la fin d’année 2011. Une éclaircie propre à la période mais qui n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Les élections arrivant, les entreprises ont pris la décision de bloquer les « dégraissages » en masse pendant ces quelques semaines, pour ne pas jouer dans le débat politique. Ce n’est pourtant que reculer pour mieux sauter…
Un été et un mois de septembre qui s’annoncent chargés
… car l’essentiel, c’est que la vague de licenciement dont on entend parler va concerner tout de suite le Président élu, François Hollande. Le tristement célèbre « troisième tour social » comme on peut l’entendre, va visiblement toucher de nombreux secteurs dont la grande consommation, qui s’apprête à d’imposants départs volontaires ou non, comme chez Carrefour ou Coca-Cola. L’automobile n’est pas en reste, et qu’il s’agisse de plans de départ à la retraite ou plans de licenciement, de nombreux gros acteurs de l’industrie française vont provoquer des remous, et faire grimper les données du chômage.
Un mois de septembre qui s’annonce donc chargée sur le thème du social, tout comme pour Pôle Emploi. Les statistiques du chômage en France ne sont en effet pas près de diminuer, et la tâche qui attend la nouvelle team gouvernementale va être très difficile.
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